vendredi 17 juillet 2020

La Charité aspire à une renaissance maintenant !

Suite à l'article paru dans le JDC du 11/07/20  "Validation des comptes de gestion et administratif"



La Charité aspire à une renaissance, pas à une dette sous contrôle dont les capacités à la rembourser semblent insuffisantes voire inexistantes à ce jour. 

Un effort notable aurait été fait sur les dépenses de fonctionnement. Il serait néanmoins plus correct de clarifier si certains transferts vers la Communauté de Communes n'ont pas altéré la réalité des économies réalisées.

Côté investissement, le déficit de plus de 2 millions d'Euros laisse à penser qu'il représente un danger de cadenasser les capacités à lancer de nouveaux projets dont la ville a besoin.

Les 1,8 millions d'Euros dépensés pour le bassin d'été sont un pari. De premier ordre, je considère qu'il est justifié et que l'architecture du site est plutôt une réussite. De deuxième ordre, au vu du budget global de la ville, on ne peut écarter que cette décision handicape sérieusement la conduite de nouveaux chantiers sachant que la réalité des retours sur investissement sera à la fois diffus dans l'économie Charitoise et pèsera sur un temps long sur les finances de la ville.

Quant à l'investissement pour les logements de la gendarmerie, même si les garanties de paiement existent, la période de remboursement du capital devrait s'étaler sur de nombreuses années.

Pour ce qui est de la baisse de la fiscalité communale annoncée sur 2019, là encore cette annonce pour être crédible auprès des Charitois contribuables, doit nécessairement prendre ne compte également la fiscalité émise par la Communauté de Communes.

Enfin le statut fait lors de ce conseil municipal sur la dette de la ville est incomplet et de ce fait peut paraître largement critiquable. En effet, pour informer correctement les Charitois, le montant de celle-ci doit être constamment estimée vis-à-vis du budget annuel de la commune et plus encore, il devrait être incontournable de présenter celle-ci sous forme de projection évaluant la capacité à la solder.



Je dois constater que l'ensemble de ces éléments de gestion et de comptabilité tels qu'ils ont été présentés, convergent tous vers la même problématique :

quelle est la marge de manœuvre financière, réelle et sérieuse de la ville, d'engager de nouveaux projets pour les 6 années à venir ? 



Avec cette forme de communication et ces choix de gestion, il apparaît que la continuité avec ce qui s'est déroulé durant la dernière mandature, est malheureusement parfaite. Or devons-nous rappeler à nos élus que cette élection ne les a en aucun cas légitimé et encore moins plébiscité.

La ville a tant besoin d'aller de l'avant.

La ville est si fragilisée tant au niveau social qu'économique.

La ville doit poursuivre sa renaissance que Gaëtan Gorce avait, reconnaissons-le, largement enclenchée. Ces premiers pas de l'acte II de l'équipe d'Henri Valès paraissent ne pas en avoir pris la mesure.








2 commentaires:

  1. Tres bonne analyse.N oublions pas que de 2014 à juin 2020 M Vales à été président de la communauté de communes des Bertranges lui permettant ainsi de transférer du personnel sur cette dite communauté,puis un texte gouvernemental à modifié les statuts des cias permettant une gestion directe et non plus par les collectivités locales.
    Par conséquent, l effort d économie des charges de fonctionnement n est pas dû à une volonté d économie mais par un jeux de transferts.
    Ce qui a permis d embaucher et de rester à une masse constate des charges du personnel.

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  2. Monsieur, c'est un point de réflexion dont les citoyens doivent s'emparer car ils sont en grande majorité très éloignés de la mécanique entre commune et communautés de communes issue de la loi NOTRe de 2015. C'est aussi un point d'analyse essentiel dont nos élus doivent s'acquitter pour rendre compréhensible la gestion de leur territoire et le partage des compétences entre ville et communauté de communes. Avec la loi NOTRe, les cartes ont été en quelque sorte redistribuées et ce afin de renforcer les territoires. Vu de notre trottoir ou de notre rond point, il semble à première vue que cette loi a mis un peu plus le chaos au sein de la ruralité qu'elle ne l'a replacée en dynamique. Vos remarques reflètent exactement les questions que la population est en droit de se poser quand les comptes de la ville leur sont ainsi présentés. Nos élus ne peuvent plus faire l'économie d'une synthèse approfondie et explicative afin de démontrer réellement les actions budgétaires déclarées sans omettre la complémentarité de ces actions avec l'échelon administratif supérieur, j'ai nommé la communauté de communes des Bertranges.

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