mardi 21 juillet 2020

Après cette épreuve de confinement et ces drôles d'élections municipales, les Charitois doivent encore plus s'engager dans le festival des idées de leur ville ! 

La deuxième session de ce festival dit des idées aura lieu les 4, 5 et 6 septembre 2020 dans votre ville. Un panel attractif de personnes est attendu pour animer et participer aux débats. Plus que des personnalités, il faut voir en elles des compétences et expériences diverses dans les domaines qui nous préoccupent : l'économie, le social, l'écologie, la gestion des territoires et la démocratie participative. 
Le confinement nous a tous fait réfléchir à ce fameux "monde de demain" que nous appelons de nos vœux à être moins dans la compétition, le profit, l'exclusivité, la domination, et la jouissance égoïste. J'ai moi-même posté sur ma page Facebook d'écrivain "François Fagus" durant cette période 52 collages que je réalisais chaque jour au grès des actualités, de mes humeurs et de mes espoirs. Je me suis retrouvé militant de tous ces thèmes. C'est donc avec un grand intérêt que j'écouterai les présentations et débats. 

La Charité cité du mot, prendrait-elle son envol pour devenir peu à peu un laboratoire national des idées pour inventer de nouveaux horizons? Nous ne pouvons passer à côté de cette opportunité. Nous avons besoin de vous tous pour éviter que ce festival demeure élitiste. J'invite donc les Charitois à venir nombreux assister à ces trois journées et pour ceux qui en ont les moyens de faire un don afin d'aider ce festival à exister de la meilleure des façons. Je viens moi-même de le faire. 

Notre maire avait raison lors de sa campagne de 2ème tour de nous inviter à venir voter si nous souhaitions participer positivement à la démocratie de notre ville. Trop peu malheureusement l'on fait, y compris si cela était pour voter blanc. Il en va de même pour ce festival. Il est à vos portes. Les sujets qui intéressent notre futur et l'avenir de nos enfants seront aborder par des personnes de qualité. 

Aux 15ème et 16ème siècles les idées nouvelles ont bouillonné. Ce bouleversement fut appelé Renaissance. La raison libérée permit à de nouvelles méthodes et de nouveaux schémas d'émerger. Plus encore cette période autorisa des hypothèses impossibles jusqu'alors. Nous savons aujourd'hui ce que nous devons à cette incroyable époque. 
En commençant ce blog, j'ai parlé de renaissance de notre ville et celle-ci ne se fera bien sûr pas sans la renaissance de nos modes d'organisation qu'ils soient politique, économique, culturel ou social. Cette mondialisation et ce tout numérique a infiltré durant les deux dernières décennies nos vies. De nouvelles organisations doivent être inventées pour replacer les être humains et la nature au centre, sans pour cela nier nos avancées technologiques. La Charité sur Loire porte fièrement cet espoir grâce à ce festival. C'est une chance. Et si notre ville en tirait elle-même des initiatives pour créer sa propre dynamique !

dimanche 19 juillet 2020

La communication est une "chose" difficile ! 

Il apparaît de ce fait qu'un journaliste aussi dévoué soit-il à sa tâche ne peut supporter à lui seul la charge d'expliquer à la population le budget d'une ville

La communication est communément appelée un art. Mais parler d'art peut sous-entendre des artifices, des ruses, des biais afin de parvenir au message parfait. Cet art fait partie de la politique depuis toujours. Mais n'est-ce pas devenu également l'art de notre époque à l'ère du tout numérique?
Selon cet art, on transforme les mots, on extrait une phrase d'un texte construit, on extrapole un slogan d'une volonté. Ainsi pour exemple, questionner serait devenu attaquer, détailler une réalité pour le peu éventuellement dérangeante serait une provocation, émettre un avis contraire serait obligatoirement une colère, etc... 

Alors comment dans cette tendance aborder la communication de nos élus locaux représentant les intérêts généraux des citoyens? 
Si je reprends l'article du JDC du 11 juillet à propos de la validation des comptes de gestion et administratif de la ville, nul ne peut ignorer que ce thème est d'une grande complexité. Nul ne peut ignorer qu'il est de nature très difficile d'intéresser la population quand les éléments sont trop techniques. Il apparaît de ce fait qu'un journaliste aussi dévoué soit-il à sa tâche ne peut supporter à lui seul la charge d'expliquer à la population le budget d'une ville. La logique serait que cette communication soit accompagnée d'un document de synthèse élaborée par un expert, en l'occurrence notre maire-adjoint en charge des finances et rapporteur du budget communal, comprenant les explications justes et nécessaires, comme les motifs et attendus des investissements, les postes sur lesquels sont réalisés les réductions de coûts, les choix d'attribution par exemple quand la ville décide de vendre une partie de son patrimoine, et enrichi par Monsieur Le Maire sur sa vision des futurs grands projets et sa méthode pour y parvenir. Par ce fait, il n'est pas inutile de faire comprendre aux contribuables de cette ville à quoi servent leurs impôts.  
Nous n'avons aucun doute sur le fait que nos nouveaux élus sont là pour faire le maximum. Cette ville est si particulière. Elle intègre encore en ce début de 21ème siècle, malgré toutes les difficultés économiques et sociales subies, des atouts indéniables. Effet Covid-19 ou pas, nous percevons un éveil grâce entre autres à quelques investisseurs ambitieux, motivés et professionnels, qui vont rejoindre les commerçants déjà à l'œuvre pour renforcer l'animation de notre cœur de ville. Souhaitons que le secteur de l'industrie et de l'artisanat suive rapidement la même tendance. 

Communiquer est une valeur sure quand elle devient simple, exhaustive et accessible à tous nos concitoyens. Communiquer sur la validation des comptes est encore plus un exercice essentiel de notre démocratie locale et de toute évidence fédérateur. 

vendredi 17 juillet 2020

La Charité aspire à une renaissance maintenant !

Suite à l'article paru dans le JDC du 11/07/20  "Validation des comptes de gestion et administratif"



La Charité aspire à une renaissance, pas à une dette sous contrôle dont les capacités à la rembourser semblent insuffisantes voire inexistantes à ce jour. 

Un effort notable aurait été fait sur les dépenses de fonctionnement. Il serait néanmoins plus correct de clarifier si certains transferts vers la Communauté de Communes n'ont pas altéré la réalité des économies réalisées.

Côté investissement, le déficit de plus de 2 millions d'Euros laisse à penser qu'il représente un danger de cadenasser les capacités à lancer de nouveaux projets dont la ville a besoin.

Les 1,8 millions d'Euros dépensés pour le bassin d'été sont un pari. De premier ordre, je considère qu'il est justifié et que l'architecture du site est plutôt une réussite. De deuxième ordre, au vu du budget global de la ville, on ne peut écarter que cette décision handicape sérieusement la conduite de nouveaux chantiers sachant que la réalité des retours sur investissement sera à la fois diffus dans l'économie Charitoise et pèsera sur un temps long sur les finances de la ville.

Quant à l'investissement pour les logements de la gendarmerie, même si les garanties de paiement existent, la période de remboursement du capital devrait s'étaler sur de nombreuses années.

Pour ce qui est de la baisse de la fiscalité communale annoncée sur 2019, là encore cette annonce pour être crédible auprès des Charitois contribuables, doit nécessairement prendre ne compte également la fiscalité émise par la Communauté de Communes.

Enfin le statut fait lors de ce conseil municipal sur la dette de la ville est incomplet et de ce fait peut paraître largement critiquable. En effet, pour informer correctement les Charitois, le montant de celle-ci doit être constamment estimée vis-à-vis du budget annuel de la commune et plus encore, il devrait être incontournable de présenter celle-ci sous forme de projection évaluant la capacité à la solder.



Je dois constater que l'ensemble de ces éléments de gestion et de comptabilité tels qu'ils ont été présentés, convergent tous vers la même problématique :

quelle est la marge de manœuvre financière, réelle et sérieuse de la ville, d'engager de nouveaux projets pour les 6 années à venir ? 



Avec cette forme de communication et ces choix de gestion, il apparaît que la continuité avec ce qui s'est déroulé durant la dernière mandature, est malheureusement parfaite. Or devons-nous rappeler à nos élus que cette élection ne les a en aucun cas légitimé et encore moins plébiscité.

La ville a tant besoin d'aller de l'avant.

La ville est si fragilisée tant au niveau social qu'économique.

La ville doit poursuivre sa renaissance que Gaëtan Gorce avait, reconnaissons-le, largement enclenchée. Ces premiers pas de l'acte II de l'équipe d'Henri Valès paraissent ne pas en avoir pris la mesure.








jeudi 16 juillet 2020

Partie de campagne

De septembre 2019 à  janvier 2020, je me suis retrouvé, impliqué dans la campagne électorale pour les élections municipales. Mon but n'était pas de faire de la politique n'en ayant jamais fait de ma vie mais de tenter d'analyser les ressorts possibles de ce territoire en termes d'économie et d'engagement écologique au vu de mon passé de "business developer". J'ai effectué ce travail pour un candidat de l'opposition tout naturellement constatant que la situation actuelle de la ville n'était pas au niveau attendu après les 6 années de mandature du maire en place. Au fur et à mesure de mes investigations, lisant le peu de rapports que je parvenais à obtenir, rencontrant des chefs d'entreprise et visitant des salons professionnels, je suis devenu le directeur de campagne de la liste de Jacky Tournefier mais sans m'engager dans sa liste. Au fil des mois, je notais que la constitution de l'équipe était difficile. A la suite de la réunion publique du 9 janvier 2020, je fus conduit à donner ma démission tant les motivations des colistiers me semblaient éloignées des enjeux sans parler des compétences que je considérais insuffisantes pour espérer conduire les affaires d'une ville. La suite fut une incroyable série de petites combines et de vengeances mesquines menant au fait qu'entre les deux tours, les deux listes d'opposition implosaient. Les deux têtes de liste sommées de laisser la place ou trahies jetèrent l'éponge. C'est ainsi qu'Henri Valès fut réélu ainsi que toute sa liste. Ce dénouement marqua un faible engouement pour le maire actuel, élu par seulement 525 voix sur 3250, et semble-t-il la confirmation d'un désenchantement majoritaire des Charitois envers leurs élus. Pas une seule voix pour porter quand il le faut la contradiction à l'équipe en place, pas une seule possibilité d'être au cœur des commissions, des projets et des enjeux. Même si Henri Valès est aujourd'hui la personne volontaire la plus compétente pour administrer la ville, le danger est que la ville demeure dans ses fragilités d'hier et qu'elle ne puisse prendre la place qui lui incombe dans un sud ligérien pourtant en théorie riche d'opportunités. La partie de campagne est donc finie. Les lampions ne se sont jamais allumés et les musiciens n'ont fait dansé aucun véritable débat. La parole est aux citoyens de cette ville et nous devons tout faire pour nous intéresser et nous engager dans l'avenir de notre ville. La création de ce blog en est la raison. Je me propose d'être un citoyen qui parle aux citoyens dans la lancée de toutes les analyses réalisées. Vous êtes donc tous invités à rejoindre cette discussion.

Le Festival des Idées de la gauche n'est toujours pas au rendez-vous

  Le festival des idées qui s'est déroulé à La Charité sur Loire du 7 au 9 juillet 2023 a proposé de beaux sujets. Des personnalités de ...